Compte épargne logement (CEL) : après une phase d'épargne, le titulaire peut obtenir un prêt épargne logement à des conditions préférentielles. Les intérêts de ce livret correspondent aux 2/3 du taux du Livret A, et sont soumis aux prélèvements sociaux. En cas de demande de prêt, l'Etat bonifie de 50% la rémunération acquise, soit un rendement total similaire au Livret A.
Compte sur Livret (CSL) : La plupart des banques proposent des comptes d'épargne dont les plafonds sont beaucoup plus importants que ceux des livrets réglementés. L'argent placé est disponible à tout moment et les intérêts sont calculés par quinzaine. Leur taux est variable selon les établissements et sont soumis à déclaration et aux prélèvements sociaux. Le prélévement forfaitaire libératoire permet néanmoins de plafonner à 18% ce taux d'imposition, qui s'ajoutera aux 12,1% de cotisations sociales.
Livret A : Créé en 1818, c'est le rincipal compte d'épargne réglementé et défiscalisé en France. Le versement minimum doit être de 1,5€ à l'ouverture et son plafond atteint 15 300€ pour chaque personne physique. Les intérêts sont calculés en application de la règle des quinzaines et sont totalement exonérés d'impôts et charges sociales. Son taux est calculé à l'aide de trois indicateurs : le taux d'inflation annuel glissant, l'Eonia et l'Euribor 3 mois.
Livret d'épargne populaire (LEP) : Reservé aux personnes ayant des revenus modestes, le LEP présente un taux de rémunération plus avantageux. Son taux est généralement bonifié de 0,5% par rapport au Livret A. Pour en bénéficier, il faut être exonéré d'impôt sur le revenu ou redevable d’un impôt inférieur à un certain montant fixé chaque année (754€ pour 2009). Le versement d'ouverture doit être d'un minimum de 30€ son plafond est de 7 700€. Il n'est possible de détenir qu'un livret par contribuable ou pour chacun des conjoints, mais la limite est fixée à deux LEP par foyer fiscal. Ses intérêts sont totalement exonérés d'impôts et de charges.
Livret de développement durable (LDD) : Anciennement CODEVI, le LDD est produit d'épargne dont les caractéristiques, notamment le taux, sont similaires au Livret A. Les fonds collectés sont destinés au financement des travaux d'économie d'énergie dans les bâtiments anciens et au financement des PME. Il a l'avantage d'être totalement défiscalisé et est ouvert à toute personne physique dont le domicile fiscal est en France. Son plafond est fixé à 6 000€.
Livret Jeune : Compte d'épargne defiscalisé reservé aux jeunes de 12 à 25 ans. Son taux est toujours supérieur à celui du Livret A et peut varier selon les banques. Les fonds déposés sont disponibles à tout moment et ses conditions sont similaires à celles du Livret A. Les versements ne peuvent excéder la somme de 1 600€.
Les principaux placements à moyen et long termes
Assurance vie : correspond à un double contrat d'assurance décès et d'assurance en cas de vie sur une durée unique. Ceci permet de présenter un quasi produit d'épargne, doté des avantages fiscaux de l'assurance. Elle permet aussi de faire fructifier des fonds tout en poursuivant un objectif à long terme : la retraite, un investissement immobilier, etc. Elle offre d'importants avantages fiscaux en matière de succession. Sa durée minimale conseillée est de 8 ans.
Plan d'épargne en actions (PEA) : compte titre qui permet de bénéficier d'avantages fiscaux. Il a été créé en 1992 afin d'encourager l'investissement en bourse des particuliers français. Il peut être investi en toutes sortes de titres comme les actions, OPCVM, produits dérivés... Au bout de 8 ans de détention, les plus-values seront uniquement soumises aux charges sociales. Les dividendes d'actions versés dans le cadre du PEA permettent un crédit d'impôt de 50%.
Plan d'épargne logement (PEL) : compte bancaire qui permet une phase épargne d'au moins 4 ans avec des versements mensuels réguliers obligatoires. Sa finalité est d'obtenir un crédit à taux préférentiel pour le financement de son logement grâce à l'acquisition de droits à prêts. En cas de réalisation d'un prêt épargne logement, le taux du PEL sera majoré par l'état via le versement d'une prime de 1%. Les intérêts sont soumis aux prélèvements sociaux de 12,1% mais sont exonérés d'impôt sur le revenu durant les douze premières années.